Léger problème...

Arrivant tout droit de la Sibérie, Saya c'était rendu le plus vite possible vers sa nouvelle école. Elle savait qu'elle était déjà en retard, mais bon. Elle essayait tout de même de bien paraître. Elle venait d'une famille noble, elle se devait donc de le montrer et ça même si ça famille l'avait renier.

Habiller de gros et long vêtements chauds, Saya commençait à étouffer un peu. Elle venait de Sibérie et là-bas, il faisait froid tandis qu'ici, on bouillait littéralement sur place. Elle n'avait pas prévu ça. Un gros chanteau à manche longue noir, en laine et par-dessus, un manteau à fourrure. Effectivement, elle devait crever.

Tout en marchant vers l'école, elle détaillait la place essayant d'ignorer la chaleur insupportable. Malgré tout ses efforts, elle n'y arriva pas. Elle commença à être étourdie, elle décida donc de se dépêcher un peu pour arriver à l'école où il devait faire un peu plus frais. Elle ne pensa même pas à enlever son manteau, de toute manière, ça n'aurait rien changer, ses bottes étaient bien trop chaudes et ses pantalon en laine aussi. Elle ne l'aurait pas plus supporter.

Elle alla s'asseoir au sol, trop étourdie pour continuer. Elle vit quelques points noirs en face d'elle, signe évident qu'elle n'allait pas bien. En dernier, elle n'entendit plus rien et finit par s'évanouir littéralement au sol. Un sol chaud, bouillant duquel elle ne pouvait plus bouger. Peut-être allait-elle mourir à cause de la chaleur? Qui sait...

Énée se rendait à l'école pour la première journée de travail. Il s'y rendait...En patins à roues alignées ! Bien sûr, il avait prit l'avion à partir de la Thailande (car il vient d'y aller pour faire un voyage) et il avait apporté ses patins avec lui car il adore en faire. Sans aucune raison... Ça va plus vite que la marche quoi qu'il aurait pu prendre un taxi ! Mais pourquoi dépenser de l'argent pour rien ? En plus, il faisait vraiment beau. L'automne avait prit place et de magnifiques couleurs avaitageaient les arbres. Beaucoup de rosiers avaient été plantés sur le bord des routes solitaires.

Il avait une tonne de cahiers dans son sac à dos qu'il trainait dans ses mains (logique...). Il ne savait pas trop s'il était devant la bonne bâtisse car le cher directeur n'avait pas mi d'adresse ni de pancarte avec le nom du pensionnat dessus... Quoi de mieux pour se repérer ? Tant pis, il était un peu fatigué donc il s'arrêta là et se dirigea vers la porte lorsqu'il vit une jeune...femme... couchée par terre en plein devant la porte d'entrée ! Ce devait être pour une raison grave qu'elle était là mais Énée ne s'en rendit même pas compte car il aurait fait la même chose.

-Hey, t'as pas honte un peu de dormir là alors que tout le monde est en train de travailler à l'intérieur ? Bah non je rigole ^^. Ça te dirais que... Je me couche à côté de toi ? Ouais, j'aimerais bien, tu as l'air d'être confortable ! Bon et bien comme tu ne me réponds pas, je vais prendre ça pour un oui ! Tu es peut-être gênée de l'accepter ? Peu importe... On est biens, comme ça, dans l'herbe chaude réchauffée par le soleil !

Il se tourna vers elle et vit qu'elle avait beaucoup d'épaisseurs.

-Tu n'as pas chaud avec tout ça ? Hé mais là réveilles-toi il faudrait quand même que tu ailles à l'intérieur ! Je vais enlever ce gros manteau de fourrure...

..............

-ZUT !!!!! Elle est tombée sans connaissance ! Comment ai-je pu ne pas m'en aperçevoir ?!? Un docteur, et vite, je ne voudrais pas qu'elle meurt !!!!!

Il entra à l'intérieur, maintenant, tout ce qui comptait était de trouver un médecin, il était en patin et bousculait tout le monde sur son passage.

Adrian avait été pensif toute la journée. Il était allé à l'infirmerie en fermant la porte derrière lui. Si quelqu'un avait besoin d'aide, qu'il cogne. D'habitude, il la laisse ouverte, pour montrer qu'il était disponible mais les élèves n'allaient quand même pas crever pour une journée !

Il était assis derrière son petit bureau brun. Il repensait non seulement à hier soir mais hier toute la journée dans le fond. Il s'était passé trop de choses à son goût. Non mais avait-il rêvé ? Ou avait-il rencontré le professeur d'arts, son collègue avant tout, devenu "ami" avec puis fait une déclaration d'amour ? L'avait-il vraiment embrassé, dormi avec (sans sous-entendu), dîné avec, etc ? Ça avait été trop vite pour lui. Que faire maintenant ? Il ne le croyait vraiment pas... Mais il se résolut à rester avec lui. Au fond, il n'y avait pas du tout de mal là-dedans ! Ils sont des amoureux maintenant, peu importe à quelle vitesse leur couple s'est formé !

Un "triiiiiiih triiiiiiih" le fit sortir de ses pensées. D'habitude, il ne pense jamais maintenant mais aujourd'hui il l'avait fait pourtant. Peut-être parce qu'il n'avait rien à faire ? Peu importe. Il alla ouvrir la porte pour voir ce qui se passait.

Il vit un homme peut-être plus vieu que lui FAIRE DU PATIN DANS L'ÉCOLE !

*Non mais quelle idée ! C'est dangereux ! Il pourrait blesser lui-même et des gens ! Il faut que je l'arrête mais ce n'est peut-être pas dans mes droits.*

Peu importe, il l'intérpella quand même en se montrant gentil. Le patineur ne semblait pas l'avoir remarqué donc c'est pour cela qu'Adri se posa devant lui.

(Conversation Adri - Énée)

-Je peux vous aider ?
-Oh ! Vous êtes l'infirmier !!! Il y a une élève devant l'école je crois qu'elle est tombée sans connaissances !
-Je n'ai pas une minute à perdre !

Adrian fila vraiment rapidement jusqu'à l'extérieur en prenant soin d'apporter la civière sur roulettes. Voyant qu'elle n'allait pas, il la mit dessus puis ils retournèrent en vitesse dans le bureau d'Adrian. Il lui fit des techniques pour la réanimer puis soudainement elle reprit vie. Il s'assurera de bien la médicamenter.